Grâce à une gestion très fine des vannes d’Helium, les équipes en charge des opérations HFI auront ainsi réussi à doubler la durée de la mission : 36 mois d’observation quasi continue, et 5 relevés consécutifs du ciel dans le domaine des micro-ondes au lieu des 2 prévus, le tout avec une sensibilité près de deux fois meilleure que les spécifications.
Planck se réchauffe
Planck, nouveaux résultats sur les avant-plans
Une première : la carte du monoxyde de carbone
A l'occasion du colloque de Bologne du 13 au 17 février 2012, la première carte complète du ciel du monoxyde de carbone sera présentée. Ce dernier est un constituant des nuages froids présents dans les galaxies et, en particulier, dans la Voie Lactée. Composés essentiellement de molécules d’hydrogène, ils sont les réservoirs à partir desquels se forment les étoiles. Les molécules d’hydrogène sont cependant difficiles à détecter.
Planck dévoile les tout premiers instants de l'Univers
Big Bang, il y a 13,8 milliards d’années : une phase d’inflation foudroyante vient d’étirer l’univers primordial 1026 fois au moins en une infime fraction de seconde. L’univers est alors constitué de particules de matière (noire et ordinaire), ultra-dense et opaque : le rayonnement produit y est en effet immédiatement absorbé. S’il est remarquablement homogène, il comporte néanmoins de faibles fluctuations de pression et de température, issues des infimes inhomogénéités présentes au moment de l’inflation.
Planck dévoile l’empreinte magnétique de notre galaxie
Cette image est issue des 1eres observations sur l’ensemble du ciel de la lumière « polarisée » émise par la poussière interstellaire de notre galaxie. De nombreux chercheurs et ingénieurs du CNRS, du CEA, du CNES et des universités participent à la mission Planck qui continue sa moisson de résultats. Ces analyses viennent d’être soumises, dans 4 articles, à la revue Astronomy & Astrophysics.
Planck révèle l’écran de poussière polarisée devant le fond diffus cosmologique
Cette étude montre que, contrairement à ce qui avait été envisagé par la collaboration BICEP2 notamment, la polarisation du signal d'avant-plan galactique est suffisamment importante pour masquer celle du fond diffus cosmologique, et ce sur la totalité de la voûte céleste.
Planck et Herschel sur la piste des proto-amas
Des études menées à partir des données des satellites Planck et Herschel viennent de lever un coin de voile sur la manière dont ces énormes structures bien différenciées ont pu émerger à partir d’un Univers très homogène dans sa prime jeunesse.
Du gypse sur Mars
ChemCam focalise un laser sur la roche ce qui la volatilise et permet d'analyser sa composition chimique élémentaire. En parallèle, une caméra prend une image pour déterminer le point de contact du laser. Les spectres obtenus par ChemCam sur les filons sont très différents des compositions martiennes habituelles (basaltiques) et montrent une composition de sulfates de calcium, dont le minéral le plus typique est le gypse.
Ce qui reste de l’atmosphère martienne demeure dynamique
Les preuves s'accumulent que Mars a perdu une grande partie de son atmosphère primordiale par un processus d’échappement par le haut.
Premières cartes globales d’ammoniac mesurées par l’instrument français IASI
Ces travaux ont été réalisés grâce aux mesures infrarouges de l’instrument français IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer), élément du satellite météorologique MetOp développé par le CNES. Dans une publication parue dans la revue Nature Geoscience du 21 juin, l’équipe décrit un résultat inattendu de la mission IASI et identifie une trentaine de sources majeures d’ammoniac pour l’année 2008.